Hier à aujourd'hui
Le village très ancien a su évoluer tout en préservant son patrimoine historique et naturel, et en gardant sa convivialité.
Historique
L’équivalent breton est Lokmikael-an-Traezh. L’adjectif propre aux habitants de notre commune est Michelois (J.O., 27 février 1954).
Dès l’époque Gallo-romaine, le village s’est construit autour d’un prieuré bénédictin dédié à l’Archange St Michel occupé par des moines de l’abbaye du Mont St Michel. St Yves, recteur de Trédrez (1284-1292), prêcha en ces lieux. Les fortes marées de 1867 et 1869 ont permis de découvrir des vestiges de bains romains dans les soubassements du cimetière marin.
Par délibération municipale du 8 février 1988, les armes de la famille du Bois de Kerhuel et de Keropartz sont devenues celles de la commune : d’azur à une cotice d’argent, accostée en chef d’une étoile d’or et en pointe d’une quintefeuille du même. Elles figuraient en 1679 sur la maîtresse vitre de l’église Saint-Michel, dont les seigneurs de Kerhuel étaient patrons et fondateurs. Keropartz appartenait aussi à la même paroisse.
Cette localité est citée comme paroisse du diocèse de Tréguier dès 1426. Elle est appelée aussi, en latin, parrochia Beati Michaelis in Littore et, en breton, Locmichael Trez. Il s’y tenait jadis deux foires importantes par an : le 14 septembre et le 17 novembre.
Extrait du Dictionnaire des Communes du département des Côtes-d’Armor – Conseil Général des Côtes-d’Armor.
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Sa première municipalité fut élue le 1er mars 1790. La commune fut chef-lieu d’un canton depuis cette époque jusqu’en l’an X. La succursale (ou paroisse) de Trédrez fut érigée par ordonnance du 17 mai 1826 aux dépens de Saint-Michel-en-Grève, puis diminuée d’une partie de son territoire (d’après Couffon) au profit de la même succursale le 23 juillet 1828. En effet, par ordonnance du 23 juillet 1828, le territoire de Saint-Michel-en-Grève s’est accrue aux dépens de Trédrez d’une partie bourg de Saint-Michel-en-Grève, précédemment en Trédrez, et des villages suivants : Kernevez, Toul-ar-Voinic, Bec-ar-Chra et Tachen-Besquello.
Le 7 mars 1505, Jean de Calloët, docteur en droit civil et canonique, chantre de l’église de Quimper, puis évêque de Tréguier, mourut subitement à Saint-Michel-en-Grève, où il se trouvait en visite pastorale. Son corps fut transféré à Tréguier et inhumé dans la cathédrale.
Claude Rannou, né à Lanvézéac le 18 juin 1808, poète de langue bretonne, instituteur à Saint-Michel-en-Grève dès 1837, révoqué par arrêté du 30 août 1851, mort à Saint-Michel-en-Grève le 12 janvier 1869.
Extrait du Dictionnaire des Communes du département des Côtes-d’Armor – Conseil Général des Côtes-d’Armor.
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Aujourd’hui
Saint-Michel en Grève est connue depuis très longtemps pour son immense plage de sable fin et son patrimoine architectural dont notamment son cimetière marin et le clocher de son église inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques de 1926 (voir le patrimoine historique).
Aujourd’hui, Saint-Michel en Grève, est une des plus petites communes de la communauté d’agglomération de Lannion. Elle fait partie du canton de Plestin les Grèves et de la circonscription législative de Guingamp.
La démographie de la commune a connu un essor relativement important depuis les années 90, passant de moins de 400 habitants en 1992 à 464 aujourd’hui même si celui-ci est actuellement un peu freiné par l’absence de foncier constructible disponible.
Saint-Michel en grève dispose de nombreux services publics pour une commune de moins de 500 habitants avec une école élémentaire, une agence postale communale, la salle des fêtes, un court de tennis et propose de nombreux jeux de plage pour les enfants. La Lieue de Grève, cette immense baie, est aujourd’hui le cadre idéal d’expression de nombreuses activités comme le char à voile, le cerf volant et surtout le kitesurf qui s’est développé ces dernières années. A la frontière entre St-Michel-en-Grève et Trédrez-Locquémeau, à Toul-ar-Vilin, se trouve également un petit port en échouage qui offre un abri aux marins de la Lieue de Grève.
Le bourg est traversé par la route départementale 786, ce qui a favorisé par le passé la vocation touristique de la commune et l’implantation de nombreux hôtels et commerces. Peu à peu, depuis les années 90, les enseignes sont revenues à Saint-Michel en Grève, le long de cette route, donnant à la commune un visage dynamique et accueillant (voir les commerces). Le dynamisme de Saint-Michel en Grève est également démontré par le grand nombre d’associations dont le siège est situé sur la commune et par les nombreuses manifestations que celles-ci organisent (voir les associations).
Cette présentation ne serait pas complète sans évoquer le phénomène des algues vertes. Les algues vertes (ulva armoricana) touchent le littoral Breton. Sur la lieue de Grève où l’eau est plus chaude,la prolifération est plus rapide.
Les algues ne sont présentes que certains jours à certains moments de l’année. Elles sont alors ramassées et la plage ainsi que la baignade ne présentent aucun danger.
On constate une diminution de leur volume, certainement dû à l’amélioration de la qualité des eaux de rivière.